Les initiatives « eau potable propre » et « anti pesticides » détruiront notre environnement. Ces initiatives extrêmes empêcheront la production nationale d’aliments et nous forceront à importer d’avantages. D’après une étude d’Agroscope, le taux d’autosuffisance en Suisse baissera de 60 à 40% ce qui veut dire une augmentation de 20% des imports[1]. Quand il s’agit de l’environnement, plus d’imports est synonyme de plus de plastiques utilisé pour transporter les produits allogènes, d’une plus grande utilisation de produits chimiques afin de conserver les aliments lors de l’importation et d’une émission CO2 plus élevée. Le même jour, nous voteront sur une augmentation de la taxe sur le Carbonne, les partis qui préconisent un oui à la loi sur le CO2voteront pour les initiatives phytosanitaires qui engendreront une plus grande utilisation du gaz à effet de serre. Il serait donc hypocrite de voter, à la fois, pour la loi CO2 et pour les lois anti-pesticides[2]. La production Bio demande aux agriculteurs qu’ils passent plus souvent sur leurs champs avec des pesticides bio plutôt que des pesticides de synthèse. Les passages plus nombreux sur les camps entrainent une augmentation de la consommation de Carbonne dioxyde. De plus, ces va-et-vient réguliers coutent plus chères aux agriculteurs ce qui se traduira par une augmentation des prix pour les consommateurs. L’initiative anti-pesticide vise à arrêter l’usage des pesticides de synthèse qui contribuent à une production alimentaire complète, écologique et Suisse.

Si ces initiatives passent, les consommateurs suisses paieront. Les produits Bio coûtent plus chère que les produits conventionnels. La production Bio requiert plus d’investissement et l’utilisation de matériaux plus chères, par conséquent, la consommation d’aliments Bio est, elle aussi, plus chère et moins accessible que l’alimentation conventionnelle suisse[3]. Le risque de cultiver diverses productions végétales sans pesticides de synthèse serait trop élevé. Les agriculteurs devraient abandonner leur production ou renoncer aux paiements directs. L’étude d’Agroscope note à ce sujet qu’ « Il serait plus rentable pour 33 à 63 % des exploitations de transformation (…) et 51 à 93 % des exploitations de cultures spéciales de poursuivre leur production sans paiements directs et de réduire nettement leurs exigences écologiques plutôt que d’accepter des pertes de rendement en produisant selon les exigences de l’initiative »[4]. S’ils y renoncent, alors les agriculteurs ne seraient plus tenus de respecter les normes écologiques qui leurs sont imposées afin de toucher ces subventions. Quand, même, la production dite « de masse » Suisse est de meilleure qualité que la production Bio étrangère, il n’aide en rien d’imposer l’importation de produits à cause d’un label.

Les changements légaux proposés favoriseront le tourisme alimentaire qui augmente déjà d’après le bulletin nutritionnel suisse[5]. Les réglementations n’auraient de valeur que pour la Suisse et les prix augmenteraient unilatéralement, favorisant le tourisme alimentaire qui heurtera l’économie nationale. Plus d’imports empirera notre balance commerciale (la différence entre la valeur monétaire des exportations et des importations). Alors que notre pays profite de l’une des meilleurs, si non la meilleure, qualité de vie du monde, une augmentation des imports et une baisse des exports, ainsi qu’une consommation nationale moins élevée après l’augmentation des prix de la nourriture, causera une baisse du PIB et de notre qualité de vie. 

Ne vous faites pas avoir, ceux qui proposent les initiatives phytosanitaires sont des personnes voulant bien faire mais ne connaissant pas encore les étendues dévastatrices des conséquences de leurs votes. Le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions, soyons donc vigilants, informons-nous des conséquences de ces initiatives et votons de façon à protéger notre environnement, notre pays et notre économie. 

Votez Non aux initiatives « eau potable propre » et « anti pesticides ». 

– Joey FARES 


[1] Une Étude D’Agroscope Évalue Les Conséquences De L’initiative Pour Une Eau Potable Proprewww.agroscope.admin.ch/agroscope/fr/home/actualite/service-medias/communiques-pour-medias.msg-id-75384.html.

[2] “Pour Ne Pas Compromettre Les Bons Développements.” Schweizer Bauernverband – Der Dachverband Der Schweizer Landwirtschaft – Schweizer Bauernverbandwww.sbv-usp.ch/fr/pour-ne-pas-compromettre-les-bons-developpements/?fbclid=IwAR2A0oOkGEQqHhE8BIgdwfAMngQd4L1SJFYlQI1ous9likT_6wB7fZVcjhk

[3] Lucht, Jan. “Un Large Front Contre Deux Initiatives Extrêmes – Protecteurs-Des-Plantes.” Protecteurs, 11 Mar. 2021, https://protecteurs-des-plantes.ch/front-contre-initiatives-extremes/.

[4] Une Étude D’Agroscope Évalue Les Conséquences De L’initiative Pour Une Eau Potable Proprewww.agroscope.admin.ch/agroscope/fr/home/actualite/service-medias/communiques-pour-medias.msg-id-75384.html.

[5] “Bulletin Nutritionnel Suisse.” Bundesamt für Lebensmittelsicherheit Und VeterinäRwesenwww.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/ernaehrung/schweizer-ernaehrungsbulletin.html.


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