A l’occasion de l’annonce du lancement de l’initiative «Limite aux frontières» de l’UDC et de l’ASIN, les Jeunes UDC Vaud estiment nécessaire de dresser un bilan de situation sur les avancées en matière de contrôle de l’immigration. Nous ne pouvons que constater l’échec de nos autorités, tant cantonales que fédérales, concernant la mise en œuvre de l’initiative du 9 février 2014, ayant pour objet la limitation de l’immigration massive et incontrôlée qui frappe notre pays.
En effet, cette immigration incontrôlée perdure avec les conséquences douloureuses que l’on connaît, soit notamment : la concurrence déloyale d’étrangers plus rentables sur le marché du travail, la raréfaction des logements, l’explosion des loyers, la saturation de certaines infrastructures telles que les routes, les transports publics ou encore les écoles. Et tout cela, sans évoquer les problèmes culturels, souvent insolubles, se manifestant particulièrement au sein des écoles, sur le marché du travail et dans l’aide sociale.
Ainsi, le refus de nos autorités d’instaurer de véritables mesures de lutte contre ce fléau est réellement préjudiciable à notre pays et bafoue notre démocratie. Et pendant ce temps, le nombre de frontaliers continue inexorablement à augmenter.
Et qu’en est-il dans le canton de Vaud ?
La forte présence étrangère dans notre canton, due à la libre circulation et au regroupement familial, péjore concrètement la qualité de vie des vaudoises et des vaudois, sur divers aspects ; il devient impossible pour un résident vaudois de concurrencer un frontalier sur le marché du travail, pour des raisons salariales évidentes ; dans le cadre communautaire, le taux de criminalité tend à augmenter fortement, et les étrangers représentent 60,5% des délinquants, d’après les chiffres de 2016 de l’office vaudois de la statistique. Toujours selon ces chiffres, la proportion d’étrangers qui a recours à l’aide sociale vaudoise atteint 51%, alors que le taux d’étrangers représente 33.1% de la population vaudoise.
On peine donc à comprendre le laxisme et le laisser-aller de l’ensemble de la classe politique, de l’extrême gauche à la droite libérale, sur la question frontalière. Les premiers placent l’internationalisme au-dessus de tout et au détriment de la population vaudoise. Les seconds estiment que toute mesure est bonne à la condition qu’elle soit rentable, quitte à léser leurs propres compatriotes. Seul notre parti regarde la réalité en face et se bat pour la prospérité de notre canton et de ses résidents. Au passage, rappelons aussi que notre canton détient le record suisse du nombre de « cas Dublin », qui ne sont pas renvoyés. Et ceci, au frais du contribuable vaudois.
Le canton de Vaud a déjà octroyé 30’208 permis frontaliers pour le 2ème trimestre 2017, selon les chiffres de l’office vaudois de la statistique. En dix ans, le nombre de frontaliers vaudois a augmenté de 124%. Et ce nombre continuera malheureusement d’augmenter, si aucune mesure n’est rapidement prise. Ainsi, et au vu de de la situation actuelle, les Jeunes UDC Vaud réaffirment leur position sur ce sujet :
- Les Jeunes UDC Vaud exigent une priorité à l’embauche pour les résidents vaudois.
- Les Jeunes UDC Vaud exigent la renégociation ou la résiliation des accords de Schengen, afin de reprendre le contrôle de nos frontières.
- Les Jeunes UDC Vaud exigent de restreindre les conditions du droit au regroupement familial et de limiter les prestations sociales en faveur des immigrants.
- Les Jeunes UDC Vaud exigent le renvoi immédiat des clandestins.
La problématique de la libre circulation doit absolument devenir une priorité pour nos autorités avant qu’il ne soit trop tard.